James, un moniteur sachant sécher

 

 

 

James aujourd’hui moniteur plurivalent (catamaran,dériveur et char à voile), est passé par le parachutisme et l’andouillette avant de retrouver sa passion de jeunesse : la mer

Comme quoi tous les chemins mènent au CNC.

 

L’art de sécher pour aller à l’eau

 

Originaire d’Hauteville, James a suivi très tôt le sillage de son père fan de planche, il a tellement mordu à l’hameçon qu’au lieu d’aller au collège par grand beau temps, il séchait les cours avec une grande désinvolture. Dopé par ses escapades iodées, notre amateur de vagues a quand même décroché un bac pro puis s’est formé au métier de charcutier traiteur.

 

Quand l’heure du service militaire a sonné, ce n’est pas la marine qu’il choisit mais l’armée de l’air. Il y était venu pour quelques mois, il y restera 10 ans. Il entre dans le corps des fusiliers commando de l’air, les paras en fait. 

Au fil des ans, Il passe par Saint Dizier, Colmar, Cazaux près de Bordeaux et Bretigny sur Orge. Il sera aussi envoyé dans cinq zones de conflit :la Croatie, Bangui, le Rwanda la Somalie et la Yougoslavie. Lors de certaines missions James aura même l’occasion de sauter avec un chien. 

 

Au moment où notre para quitte l’armée, il revient à son premier métier en allant sur les marchés proposer des grillades puis il se met à son compte comme charcutier-traiteur. L’aventure « « saucissistik » va durer 6 ans.

 

 

Le rappel de la mer

 

En 2010, James entend à nouveau l’appel de la mer, il se rend à Hauteville pour donner des cours de planche et découvre le char à voile. De pratiquant, il devient assez vite apprenti moniteur puis moniteur. D’abord à l’école de voile d’Hauteville puis aujourd’hui au CNC où il vient de signer un CDI. Ses collègues le surnomme affectueusement « le schtroumpf grognon » car dans une même journée il alterne entre franche rigolade et râlage en tous genres en particulier quand il manque un outil dans l’atelier.

 

Si vous lui parlez musique, le sourire revient car cette passion (qu’il partage avec son fils Alexandre) l’amène de plus en plus souvent à se produire avec son groupe O+blues dans différents bars et restaurants de la région. 

 

Et devinez où il répète …………:dans l’ancien laboratoire de fabrication utilisé quand il était traiteur à Trelly. Finalement, chez James, rien ne se perd tout se recycle. Et puis c’est bien pratique, c’est à proximité de sa maison et de Chantal sa femme qui de son côté se passionne pour la peinture. Une vraie famille d’artistes les « Duval ».