Le triplé réussi du CNC

Pas de carnet rose ici, juste le récit « fidèle » et détaillé de trois manifestations organisées par le CNC en juin, sur des terrains extérieurs : à Granville, au Mont Saint Michel et au pont de la Roque. 

Le rappel des faits comme si vous y étiez...

Ils sont partis par la mer, ils sont arrivés par la route à Granville

 

18 voileuses et voileux ont participé les 4 et 5 juin au weekend organisé par James.

La matinée a commencé sous le signe des dauphins. En dignes ambassadeurs, ils étaient là au pied de la cale pour accueillir les adhérents du samedi, ceux du dimanche et trois membres de l’IME. Les dauphins sont repartis en bondissant et tout le monde était prêt à les suivre.

 

MAIS ….un retardataire s’est fait attendre un bon bout de  temps et de guerre lasse, la mise à l’eau s’est faite sans lui.  Sauf qu’on avait vraiment besoin de lui et oui sans VENT on ne peut pas aller bien loin. Du coup,  les 7 F1 et le trimaran ont fait des ronds dans l’eau devant la plage avec un arrêt picnic au Ronquet, c’était exotique comme tout. En fait, il suffisait de fermer yeux pour se croire…..loin, loin de la plage du CNC,  sauf que tous les 5 minutes, il y a en avait un pour demander « c’est à quelle heure déjà la marée haute ? »

 

De retour à la plage en milieu d’après-midi, la décision était prise : on avait rêvé de voir le rocher de Granville toute la journée et bien on y irait quand même ….pour y dormir. Il suffisait juste de changer de véhicule et de troquer le voilier pour la voiture. Et voilà donc le groupe parti en virée dans les rues (les bars aussi) de la cité corsaire.

 

On se demande bien pourquoi, le lendemain, il n’y avait pas grand monde sur l’eau. Mais James était toujours là, fidèle au poste, il avait du mal à compter ses bateaux sur l’eau mais à part ça tout allait bien le vent était revenu. « Tout vient à point à qui sait attendre ».

 

La grande vadrouille des « pèlerins » du CNC au Mont saint Michel

 

La traversée des grèves a eu lieu le 19 juin dernier. Il y avait 31 inscrits pour 35 participants cherchez l’erreur. Quatre impatients ou inconscients de plus ont rejoint le point de départ à Genêts, alléchés par les 13 km de traversée dans la boue. La veille du départ, Fabienne l’organisatrice avait cru bon d’envoyer à tous un mail rassurant pour préciser « on part à 31, on reviendra à 31 » du coup on a failli en abandonner quatre au retour pour ne pas contredire Fabienne.

 

Mais revenons au « pèlerinage », Guidé par un « Druide » authentique pur jus,  venu du fond des âges, le groupe est parti sur les traces humides et boueuses des pèlerins d’autrefois. Durant cette balade beaucoup ont découvert la tangue : sa douceur, sa couleur, son odeur mais aussi son pouvoir enveloppant et glissant. On entendait ici et là des oh, des ah, des ouh ouh ouh et aussitôt les appareils photos se mettaient à crépiter, friands d’une belle image de glissade en souvenir.

 

Les arrêts prévus lors du trajet Aller ont permis à tous d’écouter Luc, notre guide, raconter avec humour et fantaisie : la baie, la faune, la flore , l'histoire de Tombelaine, les activités traditionnelles, les légendes, le phénomène des marées, l'ensablement et les grands travaux. Sous son contrôle certains ont testé les sables mouvants tandis que d’autres ramassaient des pontes de bulot, de raie, de roussette. On a failli les rapporter en trophée pour les montrer aux absents mais l’odeur nous a fait changer d’avis.

 

Le groupe a traversé au péril de sa vie (avec de l’eau au moins jusqu’aux …….genoux) 3 rivières :  le Couesnon (maintenant endigué à l'ouest du mont Saint-Michel), la Sée et la Sélune.

 

A l’arrivée au Mont Saint-Michel, on en avait plein les rotules, et l’idée de grimper à l’intérieur n’a tenté personne.

 

Finalement c’était plus calme, plus beau, plus serein au pied du Mont que dans les ruelles envahies de touristes. Ces derniers avaient d’ailleurs un regard affligés quand ils regardaient nos pieds couverts d’une épaisse couche de tangue. Les pauvres, ils ne savaient pas que la tangue c’est bon pour la santé et qu’on avait payé pour être couvert de boue.

 

Au retour, pas question de flâner car la marée n’attend pas, on a croisé des chevaux, des chiens, des bipèdes aussi et tous convergeaient vers Genêts où les attendait une belle fontaine d’eau claire, histoire de ne pas ramener trop de tangue à la maison.

 

Merci à Fabienne, l’organisatrice, on sait maintenant ce que c’est la thalassothérapie bio.

Le raid paddle a eu la peau de « big Mama »

 

La deuxième édition du raid paddle a réuni le 25 juin 24 compétiteurs : 18 loisirs et 6 pros. Une belle brochette de fous furieux venus en découdre avec l’Aventure avec un grand A.

 

C’était sans compter avec un invité surprise : le vent qui a obligé les organisateurs à changer à la dernière minute le parcours.  Le plan B a alors été déclenché : au lieu de descendre la Sienne on allait la remonter.  L’arrivée était au départ et le départ à l’arrivée, un vrai chamboule tout qui n’a pas perturbé les participants âgés de 13 à 74 ans. (On a failli battre les lecteurs de Tintin).

 

Départ donc Pointe d’Agon, sur un plan d’eau surveillé par deux vedettes de la SNSM et un bateau accompagnateur. Ce dernier était d’ailleurs venu encourager un groupe de 6 qui avait pris place sur « Big mama » le paddle géant du CNC.

 

C’est devant le « Jules Gommes » à la hauteur de Regnèville que « Big Mama » a rendu l’âme. Panne de motivation diront les uns, bras en sucettes crieront les autres, une chose est sûre le paddle géant n’a pas remonté la Sienne, il est resté dans le havre. Bénédicte qui assurait la sécurité en kayak est formelle « ils pouvaient le faire » mais le voulaient-ils vraiment ? That is the question ?

 

Pendant ce temps, tandis que les pros faisaient le tour d’une île, les loisirs remontaient directement la Sienne poussés par le courant.

 

Le premier à franchir la ligne d’arrivée au pont de la Roque, en 1h25 est Fréderic Droguet, déjà vainqueur l’an dernier. La première femme dans la catégorie loisir, est Prisca Hirtz, avec un temps de 1h29. Le dernier à arriver au pont de la Roque a mis 2h16 accueilli chaleureusement par Niko de Mézoya qui a salué sa ténacité car le courant était déjà reparti dans l’autre sens depuis un bon moment.

 

Bravo à James pour l’organisation, et à toute l'équipe. Défi relevé !

 

Merci aux commerçants de Coutainville pour les lots : les bons pour les bières ont remporté un franc succès. Mention spéciale au lycée horticole de Coutances pour les nombreux bouquets.